Déambulations urbaines
« En cheminant durant trois ans dans les miroirs, les transparences, les aciers brossés que peut offrir la ville, le photographe a imaginé sa manière de ne pas photographier les passants, mais sans les exclure. Loin du Doisneau pour qui les passants qui passent devenaient familiers, Gérard Dalla Santa s’est ingénié́ à ne mettre en évidence que son regard. Double transparence où une errance, calme et parfois angoissée, nous signale le monde et nous oblige à retenir les parti-pris du photographe, des clichés ne témoignent pas, refusant la réduction sociologique d’une ville inhumaine où l’on serait réduit à la tarte à la crème de l’incommunicabilité́… Des images pour la distance et le passage, la transparence et l’ambiguïté́, les espaces de doute pour scénarios noir.. »